la pointe du Raz
Matin d hivers le flux et reflux de atlantique
infuse l iode au tréfond de ma peau.
deux frégates ce chamaillent dans un ciel de tempête
et mes yeux clos rêvent de la legendaire Avalon la ou
ma reine au cheveux d'ocre, qui engrossé par le truchement
de son amant minaude et gémi sous les coup de boutoir du
soudar qu elle affectionne tant.
Le vaisseau de mes pensés toujours echoué sur les hauts fonds de ses
trahisons m interdit toutes actions de réparations au charpentier de marine,
qui par dépit clodiquent jusqu au bordel des revenants.
Avalon ce cache sous le vent...
Avalon silencieuse contemple la félonie en sa maison
Avalon s étiole dans le matin naissant.
Le sable humide et froid crisse sous mes doigts, les algues folles
hypnotisent ma perception rétinienne et fissurent le temps.
Tout est gelé en ce matin d hivers l orage gronde, le vent se lève la
mer se démonte et emportera le navir qui finira sa vie drossé sur les
brisants d'Ouessant.
Un goéland plane comme suspendu dans les nuages, de son oeil une larme
de sang choi et se durcit au gros temps.
Au loin le phare de Pan brille de tous ses feux sur la couche des
libidineux tandis que sur cette grève mes compagnons d infortune, avec
amertume ruminent les pensees ultimes couvertes de brumes et de bitumes.
Dans le port un majestueux trois ponts jaugeant plus de tonneaux que
d eau appareil et jette les amares.
ses marins rentrent dans leurs foyers l âme joyeuse, les poches pleines de
ducas et de doublons.
Les richesseS terrestre ne sont que souplesse pour dame pâtresse tout
s achète et se vend y compris les sentiments...