Mnémésis
un silence au creux d une errance sans modération
son nez remonte les pentes d Avalon
le regard sur les lignes de crètes elle scrute l aimable abandon
son coeur de popeline dodeline suave et charmeur
quand le soleil en clameurs résonne à ses peurs.
une main descendue du ciel Azuréen danse en son ventre serein
et par sa route bleutée mange le funèste passé.
sur la couche ouatée se nimbe une feuille d érable d or et d argent,
à ses pieds se couvrent les chausses d un homme ailé, un nouveau né.
Popoche le roi du pays des chat navigue sur les digues
entre terre et mer il feule et se répend d invectives
point de banquet ne lui fut servit
point d aguape en ce lieux béni
il déambule et nonchalement laisse sa tête tombé sur son séant.
aux palais les murs impriment l écho de l abscence
des princesses parties en leurs terres de l'Est,
les badauds de la cité s endorment sans se douter
que Mnémésis vole sur le charriot de marbre et d albatre
de celui qui voyageur impénitant, décida enfin de jetter la bride de son destrier
Avalon se drape dans l émeraude de la nuit
Avalon s endort tandis que dans la couche royale s éveille à la vie
Avalon turpitudes et insomnie s en sont allés
aux souvenirs font place à cette vérité.
ils se découvrent pour mieux s enlacer...
Neven...