et en route pour la joie dixit Noir Désirs

Le passeur sur le fleuve mortuaire
se contemple en l'Oracle de Thèbes
La barque a fond plat racle la gorge
de ses etats passif criminels.

L'oeil perdu vogue en un lieux mieux et inconnus,
et l'Achéron de serpenter entre morts et vivants malapris.
doit il cesser toutes potions aigrelettes,
pour soulager ses mains imparfaites ?!?

Les ongles en rabots détachent sangs et copeaux
en une bouillie infamante, acide et affreuse.
les douleurs sont bonne pour le passeur de frissons,
elles s'y suffisent sans autres passions.

La barque casse et se fissure mais ne coule pas,
A ton déjà vu la faucheuse sombrer au milieu du gué ?
L'a ton deja surprise en faiblesse d état d esprit ?
la barge inéluctable choit à travers flot mais ne rompt pas.

Les berges et Les stases proches à l'outre décharné
en circulation veineuse d'un bras certain et pendant
critique en vouvoiements la crique atypique,
et des moissons génocidaires vident en tirant un trait
les berges de gueux et gueuses puants d'affects bondés.

Le passeur amant d'âmes, usé a la corde lacté
de s'être en son propre nom dédié le cheveux empreint de sel,
à maintes et maintes reprises penché sur eux, les miséreux, il veille.
Du Tibre à l'Euphrate en passant les marches du Nord
il remonte le court Achéron brasseur ivre de ne s'êtres trompé,
et sur ce bateau imperturbable, fini disloqué.

Bientôt la terre des braves,en combats pacifiés

Bientot le lait et le miel du repos mérité.

Bientôt les secondes interminable, l eternité...

la corne de brume en longues consonnes plaintives
le tirent du songe, ou accoudé aux bastinguages
les yeux sur l horizon bleu Azur, il révait de cette
Afrique coin de terre magnifique et au combien dangereuse
vers laquelle il fait, ils font route.

qui sait, y trouvera t il peut être la-bas

les Champs-Elysées...

lapelleduvide 2010